Pire que des gosses...!

Aujourd’hui, assemblée générale du personnel de l’UFR SLHS de Besançon. Compte tenu du beau spectacle que j’avais loupé la semaine dernière, je n’allais pas manquer une bonne raison de rigoler !

Michel Trucmuche s’est félicité de voir que la grève a été formatrice pour les étudiants. Du point de vue de l’initiative, oui. Mais dans un débat qui évoque la tenue des examens, c’est un peu léger. L’assemblée parlait de formation culturelle et méthodologique et jusqu’à preuve du contraire, la culture de la grève, même si inhérente au statut de l’étudiant (et de l’enseignant !) n’est pas encore évaluée en vue d’une validation d’un diplôme universitaire.

Encore une fois, notre loustique régional à fait son communiste pur et dur qui certainement doit regretter l’âge d’or de L’Internationale ! Tout cela sous l’œil mort de rire de l’assemblée qui le scrutait d’un air de dire : « Cause toujours mon coco, on te coupera au montage de toute façon ! ».

On notera, par ailleurs, l’absence massive du personnel de la fac dont finalement les guéguerres syndicales, les discours idéalistes inapplicables de rêves d’une révolution d’avril et les provocations auront certainement eu raison.

Grosse surprise par contre du discours de certains syndicalistes universitaires de la première heure qui à force de recul sur la situation ont donné des opinions assez justes de la situation de crise. Ce qui m’aurait quasiment réconcilié avec le milieu syndical que, et je dois bien l’avouer, je ne porte pas dans mon cœur !