Quelle journée...

13 juillet 2006

Certainement l'une des plus terribles :
Levé à 3h30, taf à 5h, sortie du taf à 8h30, le temps de prendre un douche et de repartir, mise en bière, messe, inhumation au cimetière sans parler de la reunion familiale qui a suivi, le tout dans une chaleur étouffante... Merci bien, plus jamais !
Sans parler des opportunistes et des m'as-tu-vus...!
En plus, pas de prêtre pour dire la bénédiction au cimetière, c'est Bibi qui a du s'y coller... Bon, il ont pas du comprendre grand chose de ce que je racontais, bref, c'est pas grave...
Il faudrait aussi m'expliquer à quoi sert la police après le décès à part ramasser le pactole : ils viennent baguer le corps à l'hopital, ensuite à l'arrivée à la morgue, ils viennent apposer un cachet de cire une fois le bière fermée tout cela sans demander aucun papier du défunt et pire ils sont arrivé après que le cercueil a été refermé... Il auraient pu inhumer n'importe qui que cela serait revenu au même !

Jute un clin d'oeil...

Seule fable que mon grand père connaissait par coeur, il me l'avait apprise et ce n'est qu'il n'y a peu que j'en ai compris le sens dans sa bouche :

LE LABOUREUR ET SES ENFANTS

         Travaillez, prenez de la peine :
         C'est le fonds qui manque le moins.

Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
«Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
         Que nous ont laissé nos parents :
         Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'oût :
Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place
         Où la main ne passe et repasse.»
Le père mort, les fils vous retournent le champ,
Deçà, delà, partout : si bien qu'au bout de l'an
         Il en rapporta davantage.
D'argent, point de caché. Mais le père fut sage
         De leur montrer, avant sa mort,
         Que le travail est un trésor .