A la recherche de la palette perdue...

La folie me guetterait-elle?
Mais non bien sûr !

Résumé des épisodes précédents :

Hier, l'esprit potache règnait dans les réserves de Cora. Teddy, une jeune embauché pour l'été comme moi a joué un petit tour à Jamila (dite, Jam) en lui déplaçant la palette qu'elle avait préparée avant de partir en pause et qu'elle avait laissée en plein milieu de son passage. La pause se termine et Teddy me raconte son coup jubilant d'entendre l'énervement de la pauvre Jam à la recherche de la palette perdue... Au bout de cinq longues minutes de recherches infructueuses, je me décide à lui dévoiler la cachette tant convoitée...

Dans cet esprit bon enfant, Jamila est une jeune femme de la trentaine dont le bagou et la bonne humeur transparait sur l'ensemble du personel... Evidement, le matin à cinq heures, quand nous nous saluons, elle tente de me vanner mais généralement je me débrouille toujours pour lui retourner ses arguements. Ce à quoi elle s'exclame : "Oh, t'as vu comme il m'a cassée. Mais t'as réponse à tout, toi !". Depuis, elle se jure de trouver le moyen de me clouer le bec.

Ce matin, je retrouve à cinq heures ma palette d'un mètre quatre-vingt de haut avec huiles et vinaigres dessus. Comme d'hab, je commence par le chips avant de revenir dans les huiles et vinaigres qui se trouvent dans la réserve à côté. Et là, plus que mes palettes à moitié vides de la veilles. Davoy aurait-il redonné cette palette qui ne m'était peut-être pas destinée (certainement une mauvaise livraison !)? L'aurait-il gerbée (comprenez "remisée en hauteur")? Remise sur le quai? Rien de tout cela... Je m'énerve un peu et commence à sonder mes chers collègues. Naturellement personne n'avait rien vu. Et Jam qui me dit encore : "T'es sûr que tu ne l'a pas dépotée et mise en rayon hier?". Son sourire en disait long sur le coup qu'elle avait probablement monté. Mais elle jurait les grands dieux qu'elle n'y était pour rien. Je parcours l'intégralité des réserves sans relache pendant quinze minutes. Restait un seul endroit où je n'était pas allé voir : la soute (l'endroit où sont entreposé les produits facilement inflammables). Naturellement, rien...
Je reviens dans ma réserve, la palette était là.

En fait, Jam avait voulu se venger du coup pendable que Teddy lui avait joué la veille alors que je n'y était strictement pour rien ! Le pire c'est que tous mes collègues étaient dans la confidence et pire mon frangin et Jocelyne l'avaient été dans son oeuvre diabolique... Tous des vendus !

Quand j'ai réalisé la chose, je lui ai courru après sur tout le quai avant de la coincer et la "martyriser" (la prendre... oui, "-er", c'est bon !)... Vous l'auriez vu rire aux éclats, on aurait dit qu'elle avait vu son chef défiler en string dans le magasin...

Enfin bref, il y a de la vengence dans l'air... !

Comments

[Damien]

juste une question tu travailles dans quel Cora?
Montbeliard?

[Nosferatu]

Vivement que tu me contes cette aventure... Je salive déjà ! C'est plus une atmosphère bonne enfant que les emmerdements, mais quand il y a du boulot, l'esprit puéril peut énerver un chouia... Mais bon, y'a pas mort d'homme (en l'occurrence, moi !)

[Voldemort]

Apparement, Cora n'a pas grand chose à envier à Atac côté emmerdeurs et boulettes.
Ici, la dernière en date, c celle de ma frangine évidemment, devant le directeur de Région Est!! on en rigole encore...

[Nosferatu]

Va falloir te remettre dare-dare aux pubs françaises, LOL ! ;)

[CrazyBeatrix]

Cora.. vous ne viendrez plus bosser chez nous par hasard!!! ;)